
Le premier objet soumis au vote, concernant les voies cyclables, est en fait complètement logique. Il s’agit de permettre un soutien de la Confédération pour les pistes cyclable, au même titre qu’elle le fait actuellement pour les chemins et sentiers pédestres. Le but est de promouvoir les voies cyclables et de soutenir et coordonner les mesures des cantons. Les coûts estimés à 1.8 millions seront absorbés par le budget de l’Office fédéral des routes. Je mettrai donc un grand OUI pour soutenir les pistes cyclables car le vélo représente un alternative de locomotion importante, non polluante et saine, autant pour les trajets obligatoires que pour les loisirs.
Mon deuxième OUI va pour l’initiative pour des aliments équitables. Les productions respectueuses de l’environnement, des ressources et des animaux doivent être promues. Le métier d’agriculteur doit pouvoir se perpétuer dans des conditions équitables. Il faut un changement de paradigme, une prise de conscience de la valeur des produits alimentaires, tant pour les consommateurs que leur impact sur l’environnement. Des actions sont nécessaires pour favoriser une agriculture durable. D’une part, nous, consommateurs, voulons pouvoir consommer des produits de bonne qualité, élaborés dans des conditions respectueuses et avec le moins de trajets possibles. D’autre part, nous devons faire des efforts pour que les générations futures héritent d’une planète qui puisse se reconstruire.
La troisième initiative va dans la même direction. Elle stipule que la Suisse doit pouvoir déterminer par elle-même sa politique agricole et alimentaire. L’initiative demande à ce que les normes suisses soient aussi appliquées aux produits importés, quitte à remettre en cause certains accords internationaux en vigueur. Mais c’est logique d’appliquer ces normes à tous les produits! L’initiative vise également une transparence accrue des coûts des produits à tous les échelons (producteur, transformateur et détaillants). Elle propose aussi de régler la question du moratoire sur les OGM en l’interdisant tout simplement en Suisse.
Il s’agit à mon avis de petits pas concrets vers une Suisse plus durable. Pour réellement espérer changer les choses, il faut commencer chez soi, et notre pays nous donne cette possibilité par ces votations. Si certains pas peuvent faire un peu peur concernant leur impact sur notre vie future, il y a une chose qui est certaine : ne rien faire nous fait foncer directement dans le mur. Votons OUI pour des alternatives plus durables.